Dans ce deuxième tome des Futurs Mystères de Paris (voir ici pour la chronique du premier tome), le détective privé Tem revient mener une enquête pour le moins surprenante. Notre héros transparent part à la recherche d’une jeune femme qui semble être tombée sous l’emprise d’une mystérieuse et dangereuse secte. Si l’enquête démarre de façon assez classique, l’histoire prend rapidement une dimension très… wagnerienne !
À l’image du tome précédent, Les ravisseurs quantiques est un court roman agréable à lire et divertissant. On en apprend un peu plus sur la psychosphère, sur les origines de Tem, ainsi que sur l’aya révolutionnaire Gloria. L’histoire est complètement déjantée, les personnages sont hauts en couleur et le LSD occupe une place importante dans le récit. En tant que fervent défenseur de la non-violence, Roland C. Wagner semble avoir trouvé son arme de prédilection pour vaincre ses « ennemis » et changer le monde.
Si j’ai pu être un peu circonspect quant à l’évolution de l’histoire au milieu du roman, l’auteur réussit à retomber sur ses pattes et boucler son intrigue avec talent (même si je ne suis pas sûr d’avoir bien tout compris). En tout cas, ça tient la route. Enfin, pour un roman où bon nombre de personnages sont complètement défoncés à l’Acide…
Au final, je ne saurais dire si je l’ai plus ou moins apprécié que La balle du néant… Malgré leurs points communs, les deux romans ont des personnalités différentes. Quoiqu’il en soit, ce deuxième roman ne m’a pas déçu et je vais poursuivre les aventures de Tem avec enthousiasme !
Le coin lecture de Batuco 